Le 3 décembre 2013 le Ministre des affaires étrangères Laurent Fabius annonce l'intervention militaire française en République Centrafricaine à la suite du mandat ONU qui est approuvé par le Conseil de sûreté deux jours plus tard avec la résolution 2127.

Le déploiement de l'opération Sangaris a porté à la présence environ de 1.600 militaires français sur le sol centrafricain, qu'ils s'ajoutent à 1.900 en Djibouti, 950 au Tchad, 200 en Niger, 200 au Burkina Faso, 2.500 au Mali, 350 en Sénégal, 450 en Côte d'Ivoire, 900 en Gabon et 750 dans le Golfe de la Guinée avec la mission Corimbo, pour un totale de presque 10.000 militaires français.

L'intervention en République Centrafricaine poursuit ainsi la réorganisation du dispositif militaire français dans l'Afrique subsaharienne hérité des temps de la colonisation.

Actuellement est prévue une présence permanente en quatre nouvelles bases (Gao, Niamey, N'Djamena et Ouagadougou), qu'ils s'ajoutent aux quatre bases historiques (Dakar, Abidjan, Libreville et Djibouti) en permettant ainsi un complet contrôle des territoires de l'ancien empire colonial français.

L'ingérence militaire française est évidemment liée au contrôle des réserves d'or, d'uranium, de pétrole, etc. au contraste de l'expansion commerciale chinoise.

Colonialism Reparation demande que la France réalise le retrait immédiat des ses troupes et que les forces armées de la République Centrafricaine soient supportées seulement par la mission de soutien de l'Union Africaine (MISCA) sans aucune mission de soutien de l'Union Européenne et de l'ONU.