Quand un tort est commis, il doit être réparé. Si l'on reconnaît que la Colonisation a été source de crimes de masse, alors il faut qu'il y ait réparation. Si l'on refuse qu'il y ait réparation, c'est qu'on récuse le caractère criminel des crimes coloniaux.
C'est pourquoi nous posons avec force la question de la réparation, comme exigence non négociable. Depuis le début de la Colonisation, il y a plus de cinq siècles, des hommes et des femmes se battent contre elle et demandent justice.